Aiko & Luka. Des la forêt des choses peuvent sens passer !

Les mois ont passés, et pourtant, les jours étaient si rapides que je les voyaient à peine passer sous mes yeux, comme un film en avance rapide. Ma vie a bien évoluée, avant, j'étais nostalgique et je m'ennuyais, mais depuis, je poursuivais un but bien précis qui dictais ma vie et mon attitude. Mon but était d'un jour battre Luka, avec qui je passais mes journées à présent. Nous avions une amitié si spéciale, basée pourtant sur des faits contradictoires à l'amitié... Cependant, il était devenu cher à mes yeux, comme un ami d'enfance. Je crois le connaître de plus en plus, j'arrive à calmer ses pulsions meurtrières, j'arrive à le voir sourire sincèrement. Toutes ces petites choses qui me sont pourtant si précieuses !

En plus de notre amitié, je sens aussi que mon niveau s'améliore. J'arrive à faire des enchaînements que je ne réussissais pas avant, et parfois, j'arrive à y associer mes anciens enchaînements. Je sens aussi que Luka maîtrise de mieux en mieux ses techniques, ce qui pimente toujours un peu mes journées. Ce qui est bien, c'est que mes journées sont variées, tantôt légèrement sanglantes, tantôt normales. C'est ce qui donne aussi du plaisir à se lever le matin, ( réveil qui se fait d'ailleurs toujours tôt, ce dont je n'étais pas habituée ) se demander ce qui se passera.

Aujourd'hui, nous étions dans la forêt, couchés sur un grand tapis de feuilles. J'étais légèrement esouflée de la suite de notre entraînement, mais toutes ses journées ont amélioré mon endurance physique comme morale. Je regardais le ciel, caché par les immenses arbres qui nous entouraient. Le soleil se faufilait pas endroits entre les feuilles, ce qui donnait une vue très belle sur ce lieu. Depuis que nous nous combattons de jours en jours, nous avons acquis une réputation plutôt mauvaise au lycée, voilà pourquoi nous étions ici. Nous avons vraiment failli avoir des problèmes parfois, en raison de l'humeur plutôt sensible de Luka, que je calmais autant que je le pouvais. Même avec ça, il était un personne attachante lorsqu'on le connaissait. Nous étions couchés à côté l'un de l'autre, en silence.
Puis, au bout d'un moment, sa voix légèrement timide et génée rompit ce silence. Il posa une question qui m'intrigua grandement, mais qui me fit également sourire gentiment. L'amour, qu'est-ce que c'est ? Voilà une question bien difficile, mais je vais essayer de répondre comme je le peux à sa curiosité.

- L'amour c'est... dis-je, me posant la question en même temps. L'amour, je pense que c'est un sentiment qui peut rendre soit heureux, soit triste. Lorsqu'on est amoureux, on se dévout totalement à la personne que l'on aime, on est prêt à tout faire pour lui faire plaisir. Mais lorsque la personne que l'on aime disparait... continuais-je, d'une voix qui devenait songeuse avec un fond nostalgique. Eh bien, lorsque cette personne disparaît, on a l'impression que tout s'écroule autour de soi. C'est comme un enfant, tu sais, à qui on a enlevé sa peluche préférée ? Je ne sais pas si c'est le meilleur exemple, parce que la tristesse est au-delà de ça... Enfin, l'amour, on s'en rends compte facilement lorsquece sentiment nous a touché. J'espère que mon explication n'est pas trop vague ? dis-je avec curiosité.

Encore couchée dans les feuilles, je le regardais avec curiosité. C'est que mon petit Luka serait amoureux ? Mon petit Luka si méfiant et glacial auparavant, est-ce qu'il aurait montré son côté doux à une fille folle de lui, comme toutes celles qui nous entoure ? Comme c'est mignon, faut bien dire qu'il est à croquer comme garçon, même s'il fait vieux avec ses cheveux blancs ! En pensant à ceci, j'émis un petit rire silencieux. Après tout, pourquoi pas ? Du moment qu'il reste toujours le même, je suis prête à avoir n'importe qui à côté, pourquoi devrait-il se consacrer seulement à moi ? Et pourtant, cette idée m'affole. Cela doit faire bientôt un an, dans un ou deux mois, que je me promène seule à travers l'immensité de la vie. Accepterais-je de partager la seule personne à qui je tiens ? Cette idée me sers presque le coeur, mais ai-je le droit de vouloir le garder, d'une manière si égoïste ? Souriant à cette idée, je me résignais à vouloir posséder tous les droits sur lui.

Je me relevai, et ne pris même pas la peine de me nettoyer les cheveux. M'approchant de Luka qui ne comprenait pas ce que je faisais, je sortais mon poing de ma poche, et... lui frottais la tête avec ! (-^-^- ) Je rigolais en même temps. Autant rendre joyeux ce moment sans grande ambiance, animé seulement de question profondes.

- Alors racontes, c'est qui ? lui demandais-je avec un clin d'oeil pendant qu'il prenait la peine de se recoiffer légèrement.

Trébuchant, je lui tomba sur le dos, et nous finîmes tous les deux par terre. Il a dû bouffer par mal de terre, pensais-je en souriant ancore, pouffant légèrement de rire. J'étais calme, posée sur son épaule qui, soit dit en passant, étais bien confortable. J'entendais très légèrement les battements de son coeur, plus rapides que d'habitude. Est-ce l'allusion à la fille qu'il aime qui lui fait cet effet, ou juste cet excitement brusque ? Quoiqu'il en soit, je restais ici comme ça. Peut être que je représentais un poids pour lui ( je parle bien de mon poids, pas d'un embêtemet morale uu ), mais là, je n'étais pas prête à bouger. De toute façon, si je le gêne, il n'hésitera pas à me le faire comprendre, ça, je le sais !

( hrp : je facilite pas les choses, hein ? =P )

J'étais heureuse. Aujourd'hui encore, j'apprenais un autre aspect de sa personnlité. Je voulais mieux connaître celui qui arrivait, petit à petit, à réparer mon coeur blessé. A chaque jour passé avec lui, c'était comme si un pansement se rajoutais, et mon coeur commençais à cicatriser. Lui seul était dedans, dans ce nouveau coeur, mais quel place avait-il ? Chaque soir, je me pose la question. Au fond de moi, que représente-t-il pour moi ? Peut-on vraiment parler d'un simple ami, alors qu'il est l'être le plus cher à mon coeur, celui qui aura du mal à être détrôné grâce à tout le réconfort et la joie qu'il m'a apporté ? Jour après jour, nuit après nuit, ma vie s'améliore, et tout ça grâce à sa simple présence. Quelqu'un qui a autant d'effet pour moi peut-il être simplement un simple ami, même un grand ami ? Pour tout dire, j'ai un doute...

De toute façon, il y a longtemps, je me suis promis de ne plus me laisser tomber dans les bras de l'amour. J'ai trop souffert à cause de ça, je n'ai aps envie de revivre la même chose encore une fois. Peut être qu'au bout d'un moment, je cèderai à la tentation, mais pour l'instant, je me battrai pour garder ma lucidité.

Qui aime-t-il ? Son regard me fait frissonner, je suis a la fois curieuse et inquiète de sa réponse. Si c'est d'une fille qui fait partie de ses fans, ça va encore, mais si... Nan, aller, relativise Aiko, c'est sûrement la première possiblitié.

- Oui, vas-y, dis-le ! dis-je avec joie, sans pour autant arriver à garder mon tremblement dans la gorge.

Depuis tout à l'heure, j'ai une boule dans le ventre et dans la gorge. J'ai envie de crier, crier sans rien dire, juste crier. Rien que ça, ça m'apaiserai...

Serrée contre lui, je ne comprenait plus rien. Mon cerveau, ralenti, n'envoyait plus aucun signaux à mes membres. Je restais donc figée, seule une chose montrait encore que j'étais en vie : mon coeur était tellement rapide que je croyais qui allait briser les os de ma poitrine. Mon souffle était difficile et saccadé, et je sentais dans mon coup un liquide chaud couleur. Pourquoi il pleurait, je n'en savais trop rien, et pourquoi je ne bougeais plus, ça non plus je ne savais pas.

Même lorsque je vis son visage en face du mien, lorsque je sentis ses lèvres toucher les miennes, je ne réagissait pas. Il était souvent arrivé que ce geste arrive durant nos entraînements, mais c'était toujours accidentel, jamais représentatif à ms yeux. Là, c'était différent, mon coeur se cognait comme jamais contre mes os. La folie commença à s'emparer de moi, et je ne me rendais même plus compte de mes gestes. Mes bras passaient autour de lui, mais mains s'agrippaient à ses cheveux, et je le collait un peu plus contre ma personne. Je répondais seulement à mes envies, était-ce réellement un crime que d'aimer celui que l'on veut battre ? Jour après jour, ce but devient de plus en plus difficile à mes yeux, mais aujourd'hui, je veux me changer les idées.

Cela faisait longtemps que j'attendais ça, et maintenant, je voulais en profiter. Mes joues rouges comme jamais, je caressais les cheveux de celui que j'aimais. Nos langues dansaient timidement, nous n'étions qu'à nos débuts, et pourtant, je voulais que ça dure. Finalement, nous séparions nos deux visages, reprenant notre souffle. Mais moi, j'en voulais plus. J'embrassais son cou avec douceur et amour, ne cherchant même pas à voir sa réaction. Maintenant qu'il avait fait le premier pas, il devit assumer, parce que moi, je veux aller jusqu'au bout !

Couchée sur ce lit douillet que nous avions pris la peine d'installer dans un petit coin retiré ( ouah, la rime ), je ne savais même plus ce que je faisais. L'appel de ce corps parfait qu'il possédait était trop fort, comment résister ? En très peu de temps, nous étions nus, face l'un à l'autre, en train de nous embrasser fougeusement et passionément. Jamais je n'vais été aussi loin, alors, pourquoi ne pas profiter de ma première fois ?

Et puis, lorsqu'il me posa sa question, je revins directement sur terre. Lorsqu'il m'annonça qu'il était impossible de continuer, je repris conscience de notre acte. Suis-je donc irresponsable à ce point ? J'étais tellement perdue dans ce jeu dangereux que j'en avais oublié le risque. Si tel était la volonté de mon amant, alors qu'il en soit ainsi, je ne résisterai pas. Et pourtant, je voulais au moins une partie de lui. Je voulais au moins le savoir auprès de moi, je voulais l'avoir sous ma propriété. Je répondais à ses baisers, caressant son dos couvert de cicatrices pourtant parfait.

- Crois-tu vraiment que nous ne pouvons rien faire ? demandais-je, ne cherchant même pas à cacher cette once d'espoir dans ma voix.

Je m'imprégnait de son odeur, faisant battre un peu plus vite encore mon coeur déjà épuisé. C'était la première fois que je voulais le faire, mais en même temps, ne dit-on pas " qui est le plus gourmand ? Celui qui se brûle ou celui qui attends ?". Quitte à prendre du plaisir, autant atteindre le maximum, et tout ça sans risque. Résignée, je serrai sa personne contre moi.

Avec un regard attristé, je comprenais cependant ses craintes et motivations. De toute façon, je l'aime tellement que je ne pouvais résister à sa volonté ! Si je n'arrive jamais à lui résister, pourrais-je un jour arriver à le battre sans aucun désespoir ? Arriverais-je à continuer sur mon but, sur le chemin que je me suis tracé préalablement, alors qu'il fait tant vibrer mon coeur ? Me posnt tant de questions, j'étais restée nue dans le lit, alors que Luka, lui, était presque déjà rhabillé. Même comme ça, il était si beau. M'envoutera-t-il toujours ainsi ?

Répondant à son sourire, je me levai également, remettant les draps légèrement en place. J'attrapais mes vêtements, et les enfilais, un par un, en silence. Au fond de moi, j'essayais encore de répondre à mes question et mes craintes. Une fois habillée, je vis Luka assis sur le lit, en train de m'attendre patiemment. Lorsque nous sortâmes de notre petit coin, son simple frolement de hanches me fit frissonner. Alors que nous étions élcairés par le soleil, nous ne savions trop que faire.

- Peut être que nous pourrions... Nous entraîner un peu ? lui demandais-je.

Me lançant un regard étonné, je lui souris. C'est grâce à ces combats que notre amitié s'est formée, suivie de notre amour. Si j'abandonnais tout maintenant, aurait-il encore un sens ? Grâce à ses entraînements, ma vie s'est améliorée, je suis devenue souriante et joyeuse, remplaçant ma nostalgie et ma solitude. Je ne veux pas abandonner ce qui à donné un sens à ma vie, ce qui m'a fait aimer mon amant, ce qui a tout changé pour moi.

- A moins que tu ai autre chose à faire ? lui demandais-je, avec un regard malicieux.

( désolée, c'est un peu court ^^' )