Les Couloirs

Il m'embrassa ... Je le tira contre moi et l'embrassa de nouveau pour le tire dans les W.C des filles qui était vide a cette heure ci. Je le plaqua contre le porte et je frolla juste mes lèvre en sienne, juste pour sentir leur douceur et ne l'embrassa pas ... Il aime pas quand on fait le chose a moitié U_U

Nous étions dans les toilettes des filles

- Tu sais, pour 20 minutes, on peut attendre le prochain cours !

Je l'embrassai, tout en lui touchant les cheveux et passant mes mains sous son t-shirt

- Je t'avais dit que tu n'aurais pas du me chauffer x)

Je lui souffla a l'oreille :

-Tu sais .. moi sa me dérange pas ... J'aime ça ...

Je lui embrassa le cou tout en touchant son torse musclé *q*

- bah alors parfait, on ira dans 20 minutes ^^ Mais ... t'es vraiment une perverse finie. Et avec un pervers finit, c'est dur

Je la poussais dans un coin, et lui enlevait son t-shirt

Nous jouons encore un peu, quand j'entends des pas

- Shin chériee ? Je crois qu'on va avoir de la visite


( t'imagines tu te fais un trip en disant que c'est la directrice qui vient x) )

-Merde la dirlo? On n'es pas le merdedouille

Je lui enlevais aussi son tee-shirt et lui dit:

-Comme ça si elle nous trouve on serai tout les deux pareille.

J'en profita tout de même pour lui embrasser le haut du crops que je commence a connaitre par coeur.)

- On est dans la merde


La porte s'ouvre et le dirlo, pas très content nous jette des regards assasins.

- DANS MON BUREAU. ET TOUT DE SUITE, crit il

-Ohoh, la veille calme toi! On fait rien de mal!

-Non, vous êtes juste a poile dans les W.C, avec en plud a garçon, et ces rien?!

-Oui ces rien. On fait rien de mal, et regardé il a une tête de fille! =)

-Ne me prenez pa pour une débile! Vous alliez faire l'amour dans les W.C.

-Oui et alors?

-Vous n'avez pas le droit!

-A bon? Ces pas marquer dans le règlement!

-DANS MON BUREAU!

-Hey, calme! Ces pas ma faute si tu baise plus!

Je remis mon tee-shirt et sortis des W.C avec Izumi dans les main.

Je lui chuchotais à l'oreille

- Une tête de fille moi ? Tu vas voir ce soir

Sur ce je suivis Shinji

-Bah quoi .... Je trouvais juste une excuse U_U ... A ouai ... Je vais voire quoi se soir? ...

Je lui lécha la joue et suivi la dirlo main derrière la tête.

- Bon on va en anglais ? On est obligé de toute manière

Je la regardais, l'embrassais

- Et au fait, ce soir ... tu vas voir ce que c'est de me traité de fille

-Ouai on n'y va ...

Je souris doucement a ces propos.

-A oui ... je vais êtres puni Maitre? ...

- Oh que oui. Je vais t'attacher ... Mon petit esclave

Je l'embrassai et partis vers la salle d'anglais

-M'attacher ? Mais a quoi? ....

J'avais retrouver a peut près le sourire. Je l'embrassa et je rentrais dans las alle d'Anglais.

Pour la première fois depuis bien longtemps, je remets les pieds dans le lycée où tant de choses importantes de ma vie sont arrivées. Ici, j'ai rencontré des personne formidables, échangé tant de conversations, intellectuelles ou complètements futiles, et j'ai surtout appris à aimer... Dans ce lycée, j'ai connus l'amitié, l'amour et la haine. Au ond, je ne suis jamais allé en cours, mais j'ai appris bien plus de choses en dehors de ceux-ci que dans une salle de classe. Au fond, qu'y a-t-il de mieux que l'école de la vie ?
Dans la nostalgie des grands jours, je m'étais mise contre un mur des couloirs, lequel, je n'en avais pas la moindre idée. Depuis quelques jours déjà, Luka s'est rendu à un endroit qui m'est inconnu. Mais je ne m'inquiète pas, il m'a promi de vite revenir. Je lui fit confiance, son regard mon montrait bien qu'il ne mentait pas. Bien que c'était le coeur serré que je l'ai vu s'éloigner de moi, que ses baisers s'écartaient de moi, que ses doux bras ne m'entrelacerais pas pendant un moment qui m'était inconnu, je l'ai laissé s'en aller sans le retenir. Maintenant que ces yeux ont disparu de ma vue, j'ai presque l'impression d'être aveugle, maintenant que sa voix ne s'est plus fait entendre à mes oreilles, j'ai l'impression d'être sourde... Sans lui, je suis perdue ! Et pourtant, je nourris encore l'envie d'un jour, le battre dans les combats. Quel genre d'être suis-je donc ? Qui suis-je pour vouloir battre ceux que j'aime ? Un humain en est-il donc capable ?

J'étais assise, tenant mes genous entre mes bras, le regard perdu. Les seuls élèves qui me remarquaient craignaient d voir arrivait la directrice et s'enfuyaient. Il faut dire que je n'ai pas une bonne réputation, entre les bagarres dans le hall et la manière avec laquelle je lui parle, la directrice à tout pour me détester et vouloir me chasser de son établissement. Je suis venu sans mon uniforme, bien qu'il soit obligatoire ici. Habillé d'un t-shirt noir taché de boue et d'une jupe noire également, des chaussures du lycée et de grandes chaussettes blanches, j'ai juste l'air d'une intrue ici. Et pourtant, ça m'est bien égal. Qui suis-je, pour ce lycée, pour ces lycéens et pour ces professeurs ? A leurs yeux, au fond, je n'existe pas. Les seules personnes qui me connaissent sont soit absentes, soit elles ont tout simplement disparu...
N'y a-t-il personne pour me remarquer ? Sans ma moitié, suis-je seule en ce monde ?

Je sortis de la longue voiture noire qui s'était garée il y a quelque temps devant la grille du lycée . Il pleuvait énormément ce jour là et de grosses gouttes s'écrasaient sur mon visage, cachant ainsi le désespoir dans mes yeux .J'étais allais chercher le peu d'affaires que l'on m'avait rapporté de Paris. East, qui restait silencieux au volant, m'adressa un salut dicret. Sortant mes affaires du coffre , je ferma la porte avec un grand claquement, puis se retourna pour faire face à deux-trois marches menant à une grande porte. J'empoigna mon sac et marcha en direction de mon "chez-moi".

Je me souvenus donc tout ceux qui était arrivé il y a peu. Ce jour-la, j'avais recu une importante lettre de la part de mon très cher cousin. Bien que je m'attendais aux messages habituels, je reçu cependant un billet d'avion en direction de New York pour faire une interview devant tous les plus grands journaux mondiaux, et aussi certains magazines people américain a ma grande surprise. Aucun mot, juste une indication sur le lieu du rendez-vous et mon vol. Je me rendis donc et quelques jours après toute cette mascarade pour nous impliquer davantage dans la mort de mon oncle; Matthew et moi repartîmes en France. A notre arrivée, mon cousin m'annonça son projet de nous sortir de tout cela et pour cela, je devais attendre dans mon lycée, seule et sans nouvelle de lui. Cette discusion entraina alors une violente dispute qui nous fîmes nous éloigner considérablement. Trois jours après tout ceci, je repartis pour le Japon afin de reprendre, comme la dernière fois, mes études. Se quittant sans s'annoncant un mot, je me mise a regretter ceux que je lui avais dit, dans l'espoir qu'il ravalerait un peu de sa fierté, tout comme moi, pour venir se pardonner et que je lui pardonne a mon tour.

- A plus tard Mademoiselle Mikuo, murmura East .Ces mots me re-firent prendre conscience de l'endroit où je me trouver ,mais je n'en prit aucune attention ; je ne lui adressa pas un mot , ne me retourna pas, poursuivant mon chemin en direction du bâtiment imposant qui se dressait face a moi . J'adressa un dernier regard en direction de la voiture au vitres teintées puis sans laisser de larmes glissaient sur mes joues j'atteignis la porte, posa ma main sur la poignée élégante, et entra. Débouchant sur une grande pièce plutôt vide, avec quelques bancs, et un large escalier en marbre blanc, je referma la lourde porte, avança lentement, mes pas résonnants dans tout de hall. M'engageant dans un des mutibles couloirs de cette école je m'arreta net, seule, comme si j'attendais quelque chose d'improbable . Mais quoi ? Je ne le savait pas. Peut-être de le voir s'engager a ma poursuite, qu'il se passe quelque chose. Une dizaine de minutes s'écoulèrent sans aucun résultat, et je perdis un peu patience.

- Y'a quelqu'un, ici ?

Ma voix résonnait affreusement, puis je remarqua une jeune fille que je connaissait bien.. Surement ma seule amie depuis bien longtemps , mais que malheureusement je n'avais pas vu depuis bien longtemps aussi. Elle avait le regard vide, elle était perdu dans ses pensées. De peur de la mouiller en lui tapotant l'épaule, je m'installa a ses cotés , la tête adosée contre le mur.

- Temps de chien, n'est-ce pas? Il faut croire que le jour est a la nostalgie et aux regrets...

Le temps passait, et depuis combien de temps j'étais là, jamais je n'aurais su le deviner. A quelle heure étais-je arrivée ici ? Seul les élèves passant devant moi sans m'accorder un regard était à mes yeux une indication chronologique. Plus personne n'était ici désormais, tous les élèves devaient être dans le chambre ou dans les salons pour se reposer. Au fond, que m'importe leur sort, e toute façon, je ne suis pas prête à bouger d'ici pendant un moment.

Le temps passe encore... Mon cerveau s'est désormais arrêté de tourner, je ne suis pour l'instant qu'une enveloppe charnelle sans vie, et pourtant, je suis bel et bien vivante. Ma peau blanche et mes yeux vides font pourtant penser le contraire, c'est ainsi, que peut-on en changer ? Mes sens sont aux aguets, je guette le moindre bruit, la même odeur étrange en ce lieu.
Des bruits de talons... A en juger par leur manière de claquer, je ne suis pas en présence de la directrice.... Non, cette personne est jeune, pas de doute sur ce point... Une voix familière se fait alors entendre à mes oreilles, sur des mots que je n'ai pas réussi à distinguer. Une voix forte, mais douce, un timbre plutôt grave pour la demoiselle… Selon sa manière de marcher vers moi, elle doit porter un sac, peut être sur le dos…
J’entends alors un petit glissement à mes côtés, puis une voix non loin de mes oreilles. La personne s’est installée à côté de moi.

- Temps de chien, n'est-ce pas? Il faut croire que le jour est a la nostalgie et aux regrets...

Je détourne lentement les yeux, et vois à mes côtés un visage que j’ai vu à plusieurs reprises. Son nom ? Il ne me revient plus, quel dommage, la personne qui me redonne un soupçon de vie a un nom inconnu à ma personne… Je réfléchi un instant sur deux choses : d’une part, j’analyse les paroles qu’elle a prononcé. Et oui, mes oreilles ont perdu l’habitude des voix et des paroles, il me faut un peu de temps… D’autre part, je réfléchissais encore à son nom qui, pour l’instant, avait échappé à ma mémoire. Qu’importe, son nom me reviendra sûrement un jour…

- Oui, je crois aussi… Tu nous reviens, finalement ? Je ne t’ai pas vu depuis un moment ici… dis-je d’une voix teintée d’amertume.

Je sers mes fines chaussettes entre mes doigts. Au fond, pourquoi déprimer ? Luka me l’a promit, il va revenir. Pourquoi douter, pourquoi avoir peur ? Il ne m’a jamais trahi, lui, si doux et gentil, lui qui m’a redonné le goût de vivre. C’est sûr, il reviendra…

A ma grande surprise, elle me répondit, ce que je ne croyais pas a cause de son "absence". "Revenir" , "un moment", au fond qu'est-ce que cela voulait dire, cet endroit n'était que futilité , il ne représentait rien pour moi. Au fond de mon cœur, je savait que ma seule envie, était de partir loin d'ici, loin de tout.. De mes "amis" si j'en est vraiment, de tous ces paparazzis qui se nourrissaient de ma tristesse mais surtout de Matthew dont je ne savais plus rien désormais. Partir,... partir mais où? Je savais que je ne pouvais compter sur personne; tous cela a cause d'une famille dont les histoires ne m'intéressaient pas. Difficilement , j’articula quelques mots.

- Je… Je pense que je n’ai plus rien a faire a Paris, ou même autre part d’ailleurs.

Mes yeux se rivèrent alors sur la fenêtre qui se présentait face a nous, observant le ciel bleu-gris où se mélangeait d’énormes nuages noirs gorgées de pluie.

-Comment serait ma vie aujourd’hui si je n’avais pas rejoint cette famille ?.... Murmurai-je.

Un lourd silence s’installa alors, laissant seulement entendre les gouttes de pluie se fracasser contre la fenêtre . Je passa ma main dans mes cheveux pour les détachaient ; qui retombèrent sur mes épaules et je retira aussi ces talons que je ne supportais plus depuis bien longtemps. Un vie normale, c’est simplement ce que je désirais… Mais pouvais-je désirer l'impossible. Quelques minutes s'écoulèrent et pourtant le silence était toujours concentré autour de nous deux. Je dévia mon regard sur Aiko discrètement afin de decripter son visage. Que pouvait bien t-elle penser ? C'est alors qu'une sonnerie; "Secrets" de One Republic; résonna de mon sac qui se trouvait juste a mes cotés. Je fouilla bruyament dans celui-ci, puis ayant mon portable en main, je scruta l'écran attentivement.


Sous le coup de la surprise, mon corps se figea, ma respiration se bocla et ma main laissa tomber au sol. Aiko tourna alors mécaniquement la tête et m'observa méticuleusement. Malgré l'envie de me jeter sur la touche "Accepter" , je le replaça dans la poche prévu a cette effet . Affichant un sourire assez faux sur mon visage, je me tourna a mon tour vers Aiko.

- Ne t'en fait pas, ce n'est rien d'important...

A Paris ? Alors comme ça, elle était à Paris ? Mais qu'est-ce qu'elle y faisait ? Peut être une visite de famille, ou quelque chose de bien plus profond, après tout, connaître sa vie n'est pas ma seule raison d'être. Le regard toujours livide, mes yeux ne bougeaient pas, et mon visage était impassible. Cette fois-ci, j’étais bel et bien perdue, perdue dans l’infini que représentent les pensées et le cerveau humain.
Un léger murmure se fit entendre à mes côtés, provenant de ma voisine de chambre et de conversation. Enfin, conversation, une si brève discussion mérite-t-elle ce nom ? Maintenant que mes oreilles étaient de nouveau habituées à la voix, je n’eus aucun mal à entendre la demoiselle prononcer ces quelques mots sous une légère nostalgie. Après ceux-ci, un silence long s’installa entre nous deux, rompus seulement par les gestes qu’elle faisait. Je ne cherchais pas à savoir ce qu’elle faisait, qu’importe, ne fait-elle pas ce qu’elle veut ? Après tout, je n’ai aucun droit de propriété sur elle, alors savoir ce qu’elle fait ou non ne me regarde en rien.
Depuis quand est-ce que j’ai une estime si étrange de la race humaine ? Depuis quand suis-je tant renfermée ? Moi qui avant, quelle que soit la personne, m’associais avec le premier venu, désormais, je suis plus méfiante et je m’intéresse moins aux autres. Pourquoi ai-je tant changée ? Moi-même, je ne sais qui je suis, je ne sais pourquoi je vis…

Une sonnerie de portable vint rompre le froid silence qui s’était installé. Je tournais lentement la tête pour observer ma voisine attraper son sac et en sortir un téléphone de dernière génération. Moi, je n’ai pas de portable… A quoi me servirait-il, à part me déranger lors de mes entraînements ? Passons… Son regard changea lorsqu’elle vit le nom, mais je ne chercha pas à l’observer. En quoi cela me regarde ?
Alors que je m’attendais à la voir appuyer sur la petite touche verte du clavier électronique de la machine, elle en fit tout autre. Laissant son portable sonner, elle le glissa dans la poche, l’air résignée.
Apparemment, ce n’était rien d’important. Seulement, son sourire en disait tout autre. Bon, ça ne me regarde pas après tout, mais pourquoi me mentir alors qu’au fond, je ne connais rien d’elle ? Qu’est-ce que cela lui change ? Peut-être une paix intérieure, un secret qu’elle veut garder bien enfoui en son for intérieur, ou peut-être mais qu’elle chose de bien plus compliqué encore.

- Si tu as des problèmes, tu peux me les raconter tu sais, dis-je d’une voix légèrement vide.

Je pense qu’elle devine bien que je ne la force pas. Je ne lui fais pas raconter ses problèmes sous la contrainte, je ne lui enfonce pas une arme sur la gorge pour lui faire avouer. Je sais juste par expérience que, lorsque l’on a des problèmes, en parler fait toujours du bien.

Raconter? Je veux bien, mais quoi?... Je ne sais même pas moi-même comment j'en suis arrivée a être assise dans ce couloir... Tous s'est enchainés alors que je n'étais encore qu'a mon premier mot. Je me tourna alors vers elle, qui siégeait a mes cotés, avec un air plus abattu que je le mien. Je n'avais pas le droit de faire ca, n'étais-ce pas ce que l'on appeller de l'égoïsme, ou du nombrilisme? En tous cas, je n'avais pas a m'appitoyer sur mon sort alors que des milliers de personnes souffrait et mourrait a ce moment même. Je commencais a devenir tel que les hommes que j'ai toujours méprisé; ceux nés avec une cueillère en argent dans la bouche, se lamanteant dès qu'un seul de leur souhait ne leur est pas accordé sans penser un instant aux milliers de personnes malades, pauvres, a tous ces enfants qui souffrent de la faim, obligé de piller des poubelles pour un bout de pain. Certes, je m'en étais pas encore a ce point mais plus j'allais faire des caprices sur des affaires futiles. Je pouvais vivre sans cet homme, j'y est bien arrivée avant de la connaitre. Je devais seulement me le sortir de la tête, pour un moment du moins! Fixant le sol face a moi, je répondis a Aiko.

- C'est juste un... caprice. Mais ce n'est pas a moi que tu devrais dire cela mais a toi-même. Je ne souhaite pas être désagréable, et si jamais je lui suis dit-le moi, n'hésiter pas; mais tu est loin d'être la jeune fille que j'avais rencontré, tu es là, seule, comme si tu attendais comme moi un miracle.

J'entendis alors un bruit fin de cuir laqué grinçant sous les doigts rigides qui se plier crispement. Etais-ce de la nervosité, de la tristesse , du mépris ou peut-ètre tout simplement un mélange de tout ceci. Je me releva lentement, m'aidant avec le mur , puis , alors que j'étais debout, face a la fenètre où le soleil commencais a percer a nouveau les nuages , je posa délicatement ma main sur sa tête.

- Tu sais, j'ai pu rencontrer grand nombre de gens durant ma vie, la plupart étant de simples bourgeois se croyant les rois du monde. Un jour, une personne très importante pour moi m'a dit: c'est de tes erreurs que tu apprendras et que tous êtres sur cette terre a besoin de malchance pour avancer.

Je m'avança alors jusqu'a la fenètre et m'assis sur le rebord, bien sur toujours avec le minimun d'élégance. Je regarda par dessus mon épaule et vis les gouttes de pluie dégouliner le long de la vitre.

- Regarde, le soleil revient.. dis-je en arborant un sourire en coin discret.

Me poser cette question… à moi-même ? Quelle chose étrange… A entendre ses paroles, je souriais. Je n’étais plus la même, c’était évident après tout. Nan pas sur la plan physique puisque seuls mes cheveux avaient poussé, mais j’avais changé au plan moral et psychique. Je n’avais plus les mêmes pensées qu’avant, plus la même attitude, j’étais désormais menée par le seul espoir du combat et des blessures. Ma vie n’est plus la même, je ne suis plus la jeune lycéenne souriante et excentrique que j’étais avant.
De là à attendre un miracle ? Peut-être bien, peut être que j’espère que quelqu’un me sortira de ce que je vis. Auprès de Luka, je suis heureuse, mais j’ai aussi une tristesse, une appréhension, qui me déchire le cœur jusqu’au plus profond de mon âme. Moi qui ai décidé, malgré mes sentiments, de ne pas abandonner le but de le battre dans un combat qui sera sûrement éprouvant et sanglant, comment pourrais-je jamais atteindre ce but ? Lui qui est si fort et envoûtant, comment pourrais-je arriver à le frapper dans l’espoir de l’achever ? Ce jour-là que j’appréhende tant, j’espère qu’il n‘arrivera jamais, ou bien qu’il se terminera rapidement sans que j’ai le temps de dire ouf.

A de doigt de pleurer, mes pensées disparurent soudainement par la curiosité. En effet, ma voisine venait de se lever, allant vers la fenêtre que je n’avais quitté des yeux pendant un moment. Elle me dit alors des paroles si profondes et étranges que j’en fut touchée. « Tout être sur cette terre a besoin de malchance pour avancer »… La nostalgie conduirait-elle au bonheur ? Au fond, qui sait, peut être que mon cœur meurtri sera un jour réparé de nouveau par mon amour, si doux et beau.
Je souriais tendrement rien qu’à cette idée. Le bonheur ne peut-être atteint sans des épreuves, c’est bien connu, et pourtant je l’avais oublié. Qu’y a-t-il de mieux pour un humain que l’espoir d’atteindre le bonheur, celui-là même qui aide à surmonter les épreuves ?

- Regarde, le soleil revient…

Je regardais alors par-dessus l’épaule de ma locutrice, et apercevais alors les nuages faire place au soleil. Tel mon for intérieur et mes pensées, la tristesse que représentent les nuages laissait laissaient place à l’ardent soleil de l’espoir et de l’amour. C’était joli, et pourtant, c’était quelque chose de si simple et habituel qu’il reste le plus souvent inaperçu à nos yeux. Profiter de la vie, tel devrait être le but de tout être humain.
Je me relevais, me tenant au mur pour ne pas tomber à cause de mes jambes chancelantes. Rapidement je retrouvais mon équilibre, et regardait avec gentillesse la demoiselle qui m’avait tiré de ma nostalgie. Au fond, ce miracle inconnu qu j’attendais, c’était elle.

- Tu veux manger un morceau ? Je t’invite, c’est pour fêter notre rassemblement ! dis-je avec entrain.

Elle se leva, tel une femme qui avait été sauvé par un miracle alors qu'elle avait passé sa vie entière dans un fauteil roulant. Quant a moi toujours assise sur le rebord de la fenètre , je l'examina discrétement de haut en bas, et m'aperçus qu'elle avait assez grandi depuis notre dernière rencontre. Elle me proposa alors d'aller déjeuner tout en s'avancant vers moi.
Sans dire un mot et l'ignorant un peu, je laissa retomber le silence. Voyant ensuite qu'elle commencait a se sentir mal a l'aise, j'esquissa un sourire et posa mes mains sur l'arrète du rebord et me redressa face a elle. Je remarqua alors que je n'avais seulement que quelques centimètres de plus qu'elle contrairement a autre fois. Je pris une grand inspiration et tendis la main comme pour la saluer.

- Avant de partager un repas, je préfère refaire connaisance avec la jeune femme qui se dresse face a moi. De tout évidence, tu es loin d'être la jeune fille que j'ai rencontré il y a longtemps: dis-je en souriant.

Je lisais sur son visage qu'elle était un peu perdu, alors j'attendis patiemment qu'elle se décide a me serrer la main. Au fond de moi, ce n'était pas seulement une plaisanterie; j'avais déja vu plusieurs de mes amis me renier soit parce que je devenais une fille de grande famille, soit parce que j'étais impliquée dans une histoire douteuse. Pour moi, une poignet de main symbolisait beaucoup pour moi . Comme on m'avait appris au cour de "cette" vie, un poignet de main pouvait tout changer; en bien ou en mal: Un président américain serrant "amicalement" la main de son adversaire politique tout en affichant une expression de méprise sur son visage ou un homme et une femme se rencontrant pour leur premier rendez-vous tout a se serrant la main avec le vouloir d'avoir l'air bien élevé.
J'attendais beaucoup de cette personne qui se présentait face a moi, pour qu'elle puisse, on plutôt que l'on puisse toutes deux, s'épauler le plus facilement du monde. Je crois bien que nous en avions toutes deux besoin; je ne commencais pas son histoire mais la scène qui venait de se dérouler m'avait appris qu'elle avait besoin d'une certaines personne pour se sentir a nouveau vivante...

Après ma proposition, un lourd silence s’était installé, apportant une gêne pesante. Je regardais le sol, me rendant compte que j’avais été légèrement ridicule à ce moment-là, ayant retrouvé pendant un court instant mon ancienne excentricité d’enfant. Directement et tout naturellement, j’avais proposé un restaurant à mon interlocutrice dont je ne connaissais quasiment rien. Même son nom m’avait de nouveau échappée, idiote que je suis… Mon attitude a largement changé, mais mon cerveau est resté celui d’une enfant : j’ai une mémoire très sélective !
Puis, soudainement, la demoiselle se leva face à moi. Depuis un moment maintenant, je la voyais de haut en bas, mais maintenant, elle ne me paraissait pas aussi grande. Elle avait toujours cet air très adulte que j’admirais chez elle, elle était très mature et n’était pourtant qu’une lycéenne. Je la regardais d’un air un peu enfantin, qui crevais les yeux face à une lycéenne comme elle.

- Avant de partager un repas, je préfère refaire connaissance avec la jeune femme qui se dresse face a moi. De tout évidence, tu es loin d'être la jeune fille que j'ai rencontré il y a longtemps.

Elle me souriait, me tendant sa main fine et élégante. Légèrement perdue, je ne bougeais, au début, pas d’un pouce. Apparemment, je ne suis plus l’Aiko d’avant, maintenant, je suis une autre jeune fille qui a besoin de renouer les liens avec ses précédentes connaissances. C’est vraiment une étrange philosophie, qu’une personne change au point de ne plus être connu sous le même aspect. Mais après tout, étrange ou non, que peut-on en changer ? Désormais, je suis ainsi, à quoi bon trouver cela étrange ?
Avec un petit sourire calme, j’attrapais la main que mon interlocutrice me tendait, et la serrais gentiment.

- Aiko Ogawa. Ravie de faire de nouveau ta connaissance ! dis-je en lui souriant gentiment.

Moi, Aiko Ogawa, je suis née il y a peu dans ce lycée même. C’est ici que j’ai changé, c’est ici que la tournure de ma vie a changé, et c’est ici que mes pensées ont changées. Je dois renouer les liens avec le passé, sans pour autant redevenir celle que j’étais. Quoi de plus noble que cet objectif ?

[ Hrp : un peu court, je le sais… j’espère tout de même que cela convient ! ^^ ]

Cette jeune fille acepta alors de m'accorder cette poignée de main. Je répondu donc a sa présentation.

- Enchanté Mademoiselle Ogawa. Je me présente a mon tour: Tatsumi Mikuo, fille adoptive de Mme Lily Mikuo.

Ce genre de présentations était la façon la plus élégante que toute personne de haut-rang se devait d'apprendre. Malgrè le rejet de mon rang social que je ne trouvais pas plus haut qu'un autre, j'avais pris l'habitude de m'annoncer tel que cela durant des moins et une habitude ne s'efface pas très facilement. Annoncant la direction de la sortie d'un geste élégant de la main , je pria Aiko de passer devant.

- Je suis d'accord pour aller manger quelque part en ta compagnie mais je refuse de te laisser payer l'addition seule. Et je ne veux pas entendre que tu n'est pas avec cette idée.

J'avais annoncer seulement très sérieusement , enfin toujours avec une once d'ironie. Je marchais d'un pas lent et écoutais le bruit de mes talons claquer sur le sol carrelé. Je m'avais pas pris le temps de me rattacher les cheveux alors je n'avais plus l'air d'une grande femme d'affaire, seulement d'une lycéene habillée d'un costume assez "hors de prix" . Comme j'avais envie de retrouver une vie plutôt normale, je retira ma veste, déboutonna quelques uns des boutons de mon chemisier blanc puis enroula ma taille avec les manches de ma veste pour en avoir au moins l'illusion.
Alors que nous nous raprochions de la porte principal, mon pas devint plus lent. Folle d'angoisse , j'avais passée quelques minutes à repousser ce moment en ralentissant le pas. La cause? Cette longue voiture noire dans laquelle se trouvait Matthew... J'avais tout essayé; regarder longuement par la fenètre; m'arreter net pour vérifier si mes lassets ne sentaient pas desfaits bien que mes chaussures n'en comportaient pas; faire tomber "accidentelement" mon téléphone ou mon sac;... Au bout de quelques minutes, j'avais compris qu'il me falait sortir, essayer d'oublier . Je voulais faire le vide dans ma tête, comme on nettoie un grenier, et me préparer pour peut-ètre une confrontation qui m'attendait.Je savais bien qu'il n'avait sans doute pas apprécié que je ne réponde pas a son appel; comme a son habitude, il devait être littéralement en train de "bouillir" dans son beau costume. Ceci ne s'était produit qu'une seule fois, peu après notre première rencontre qui nous avait véritablement rapprocher.
Ce jour la, ou plutot cette nuit-la, j'avais quitté en cachette le domaine familial de France pour souffler un peu: a l'époque j'étais une fille agée de 14 ans ,très solitaire et aussi un vrai garcon manqué. Lui, il en avait 17 et lorsqu'il eut remarquer mon absence, il avait passé la moitié de la nuit a me chercher pour finalement m'attendre impatienment dans l'immense jardin qui dominé le devant du domaine. Je n'oublierai jamais cette expression de colère pourtant si agréable a regarder lorsqu'il m'a revu escaladé la grille dorée discrétement. Un sourire léger s'afficha sur mon visage, tous ceci n'était que des souvenirs mais ils étaient telement importants pour moi que je ne pouvais me permettre de les oublier... je devais seulement oublié l'homme qui y figuré.


(Ne t'en fait pas, tes postes sont très bien; longs ou courts)