La Salle De Soins

Depuis un bon moment, j me sentais fatiguée
Ayant entendue une conversation entre deux fan de modes qui ne rêvait que de peau douce, je me disais que tout ces soins pourraient me détendre

Je m'installa dans un jacuzzi, l'eau jusqu'au menton, et resta perdue dans la pensées...

Je ne me sentais pas bien, depuis qu'Izumi était partis avec Keita. Je savais qu'ils ne feraient rien, mais j'avais beau me dire ça je ne pouvais y croire. Je savais qu'il allait se passer quelque chose. Izumi était une personne fidèle c'est sur, mais je ne lui donnais pas se qu'il voulait, alors il irait voire ailleurs. Keita est dans la même situation. Je pense que notre relation ne durera pas.
Une masseuse vient me cueillir au beau milieu de mes pensées. Pendant un bonne heure elle massa. Pourtant je n'arrivais pas a me détendre. Je pleura quelque peu, mais rien de gros n'arriva. Je paya et je décidais de rentré faire ma valise.
Meilleur chose a faire, j'ai trop peur.

Avant de répondre a ma question, elle m'en posa une a son tour; comme dans le jeu où l'on pose une question a quelqu'un, il vous répond puis pose ensuite une autre question à laquelle nous devons répondre bien sur. La seule différence cette question n'avait pas été posé pour avoir une réponse. Je passa mon bras derrière ma tête tout en regardant face a moi.

- Tu sais, j'aurai préféré rester au lycée que de partir. Regarde, je suis loin d'ètre la personne que tu as connu, déclarais-je en soufflant discrètement

En me rendant compte qu'elle ne regardait assez tristement, je remplis mes poumons autant que possible et tourna rapidement la tête en lui souriant.

. Autant dire que mon séjour m'as beaucoup changé tu ne crois pas? Ai-je dis sur un aire qui se voulait plus amusement qu'autre chose.

Aiko me répondit alors par l'un de ses sourires enfantin qui étaient si agréable a regarder. Un moment passa alors qu'un silence s'était installé. Aiko proposa alors de se rendre dans "un endroit de détente vraiment parfait quand on est tendu" disait-elle. J'attendais alors avec impatient de voir cela. Elle pris donc place devant moi et chemina dans les nombreuses rues de la ville. Nous arrivames alors face a un immense batiment où était inscrit au-dessus de la porte "PISCINE MUNICIPAL" .
Piscine municipal..... ?! Pourquoi nous avait-elle conduit jusqu'ici? Nous n'avions aucune affaire pour venir a la piscine. De plus, j'appréhendais un peu cette sortie, il était vrai que je n'avais jamais passé du temps dans une piscine..; avec des amis je veux dire. Les seuls personnes avec qui je m'y étais rendu n'était que Matthew et East sauf que ce n'étais pas a l'autre bout de la ville mais plutot au bout du couloir ( -______-' ) .
Nous nous approchâmes donc de l'entrée et j'admira l'intérieur de part la vitre. A mon grand regret, il ne semblait n'y avoir personne, juste une jeune femme et un jeune homme assis derrière le guichet. Je ne pouvais pas voir la piscine de là et Aiko m'invita a entrer avec un grand sourrire. Une odeur de chlore m'envahit immédiatement après notre entrée; et pour dire vrai, je n'y étais pas habitué ( l'eau de notre piscine n'acceptait dans sa composition que peu de chlore. ) .
Alors que j'observais l'intérieur de l'entrée de couleur blanc et bleu ( typique on va dire ) j'aperçus Aiko parler avec la jeune femme et commencait a lui tendre de l'argent pour payer notre entrée. Je m'élanca alors pour lui attraper de bras avant qu'elle ne paye mais je n'y avait pas eu le temps... Au moins, elle s'était "vengée" pour le repas. Elle m'entraina alors devant une porte où était inscrit "Jacuzzi, grotte sudatoire, massages", ce qui me fis donc comprendre qu'elle ne nous avait pas amenés ici pour la piscine même si j'étais un peu déçu que ca ne le soit pas.

Dans l’appréhension de savoir ce qu’elle en pensait, le chemin vers la piscine fut clairement mouvementé : n’importe quel objet s’était transformé en obstacle, et j’avais même manquée de me faire écraser. Tant de questions, de doutes ou de soucis parsèment l’herbe verte et pure, symbole de mon esprit… Herbe tâchée du sang qui coule lentement de mon cœur déchiré par un dilemme plus fort que tout : Luka et fierté, amour ou honneur…
Luka, celui que j’aime plus que tout, celui qui m’a volé mon cœur, celui que je dois affronter… Je ne dors presque plus, son image me revient en tête, moi qui imagine notre combat, sûrement décisif de ma vie : dans tous les cas, je mourrais. Ma vie aura donc toujours été de questionnement et de déchirement ?
Tirée de mes réflexions par un poteau contre lequel je m’étais très gentiment cognée ( .><. ), je me rendis compte de mon idiotie. En pensant à ça, je détruis le temps qu’il me reste. Il faut profiter de la vie sans se soucier de rien. Luka et moi allons encore nous entraîner ensemble, nous allons sûrement encore dormir ensemble, je vais encore goûter au fruit de ses lèvres ! Tant que mon cœur battra, il faut que je garde le sourire, il faut que je respire l’air qui m’entoure, que je respire encore le parfum de ceux que j’aime !

Alors que ma réflexion était terminée, je me rendais compte que nous étions, finalement et après de durs labeurs pour ma pauvre tête qui s’étais cognée partout, arrivées à la piscine municipale. Tatsumi, étonnée, me laissa sans s’en rendre compte au début la possibilité de payer, au moins, les entrées. Après, avec Tatsumi qui me suivait, j’allais à la porte qui menait à l’endroit où je voulais l’emmener.
La porte passée, il y avait devant nous un mur surmontés de deux flèches : l’une indiquait que les vestiaires des hommes était à droite, l’autre que le vestiaire des femmes était à gauche. Prenant la direction qui nous correspondait, nous arrivions face à une nouvelle porte, que j’ouvris tranquillement et machinalement. Là, nous trouvions des cabines pour nous changer, et des serviettes à disposition : il était écrit que nous devions nous en entourer, ainsi que d’accrocher nos cheveux.

- J’espère qu’être seulement en serviette de te gêne pas ? dis-je avec un regard plutôt inquiet.

Je lui tendais l’une des serviettes, et l’invitais à se changer dans l’une des cabines, en faisant également de même. Prenant bien soin de fermer la porte derrière moi, je pris un élastique et m’attachai soigneusement les cheveux, avant de me déshabiller. Un petit miroir était accroché dans la cabine, et pour la première fois depuis longtemps, je me voyais dans une glace. Je me rappelai de la photo sûrement devenue poussiéreuse qui était posée sur ma table de chevet dans ma chambre au lycée. J’ai bien changé, ça se voit. Etrangement, je me trouve un air plus adulte maintenant qu’avant, malgré mes pensées encore enfantines. Dans cette maturité visible, seul un élément vient rompre l’harmonie : je suis couvertes, presque partout, de bandages. Je n’avais pas pansé à ce détail avant d’inviter Tatsumi.
Durant nos combats, Luka et moi ne nous faisons pas de cadeaux. Son corps parfait n’a pas une égratignure, mais le mien est couvert de blessures. Il est encore plus fort que moi, mes après-combats le confirment…
Je m’enroulais de ma serviette, cacha le plus grand de mes bandages qui entoure pour abdomen. Seul ma poitrine n’a rien, triste sort…

Je sors de la cabine, mes chaussures à la main. J’attendais alors Tatsumi aux casiers pour que nous puissions y entreposer nos affaires…