Le Hall d'Entrée

Eh ben, Keita m'invite ! Devrais-je être flattée ? Etrangement, je ne le suis pas ! Si il est assez idiot pour m'inviter, c'est son problème, parce que je vais lui revenir plutôt cher au niveau de la note, pensais-je avec un sourire. Attrapant la main qu'il me tendait, je me levait de ce banc qui était presque accroché à moi. M'étirant les jambes, ça me faisait vraiment du bien vu le temps que j'étais restée assise à cette endroit !
Le sourire au lèvre, je m'apprêtais à partir alors qu'une étrange ambiance apparue dans le hall. Cette sensation, je l'ai déjà connue. Me retournant vivement, mes cheveux volant vu la rapidité avec laquelle j'avais détourné la tête, j'apercevais enfin cette homme que je voulais revoir. Non pas par amitié, et encore moins par amour, mais par vengeance pour cette affront qu'il m'avait fait subir. J'avais toujours été l'une des meilleur lors de mes cours d'arts martiaux, et tout le monde avait appris à me redouter. Mais lui, il m'avait prouvé que je n'étais pas la plus rapide, ni la plus forte. Voyant ces cheveux blancs, je savais que c'était bien lui, je n'avais plus aucun doute. Il n'étais pas revenu au lycée depuis ce jour, j'en étais persuadée : je connaissais les moindres recoin de cet endroit qui était devenu ma maison, et j'aurai sentit sa présence sans problème. N'arrivant à bouger, je le voyais glisser vers moi, tel un fantôme. D'ailleurs, un fantôme, il y ressemblait bien, pas de doute là-dessus ! Il a encore cette allure de vampire mais cette fois-ci, il ressemblait plus à un revenant qu'autre chose.
Mes yeux remplit à la fois de colère et de joie, je l'observais. Je m'étais préparée à ce moent depuis ce jour que je m'étais promis de ne pas oublier. Il avait beau être plus fort que moi, maintenant, je pouvais changer ça, je le savais.
- Tss... Imbécile, tu aurais mieux fait de ne pas revenir ! essayant de prendre des airs remplis d'assurance.
S'il veux encore se battre je suis prête... Euh, quoique, j'ai trop faim là !! Il fallait bien sûr qu'il débarque à l'heure de manger hein !! Pourquoi, pourquoi ?! Je suis maudite, c'est pas vrai ! En plus, je ne me bat pas bien dès que j'ai faim, je fais quoi moi maintenant ?!
- Tu reviens pour prouver que je t'ai surpasser ? Eh bien.... dis-je, des yeux légèrement méchant... Tu voudrais pas revenir dans une heure ? prenant tout à coup un air et un sourire innocent. Vois-tu, là, j'ai faim !! Imbécile, t'es toujours aussi énervant, tu m'embêtes toi alors... J'ai trop atten,du ce moment où je pourrai te montrer que je peux te battre, et toi, tu débarque quand j'ai faim ?! Rien à faire, tu m'énerve... une tempe apparaissant sur mon crâne, comme dans les mangas que j'aime tant lire...

Un sourire au coin. C'était cela qu'ont pouvais voire sur le visage de se jeune homme. Ces iris rouge, étaient plantées dans celle de la jeune fille. Il avait un fascination, étrange, pour cette jeune femme au caractère bouillant.
D'une vois presque inaudible, et froide il lui glissait des mots, qui en aurait effrayé plus d'un. Mais malgré ça, elle ne bougeait pas, l'écoutant.

-Je ne suis pas venu pour que tu prennes ta revanche ...

D'un mouvement rapide, il passait de l'autre coté de la jeune fille, à sa droite. Ces yeux toujours à la même position, croisant les yeux étonnés de Aiko.

-Mangé ou pas ... Tu es à moi ...

Le coup partis. Un violent coup de pied en plein estomac. Un sourire sadique éclairait le visage de notre cher fantôme. Il se mis, accroupi, aux cotés de la jeune fille.

-Toujours aussi lente ?

Il lui agrippait le col de sa chemise et lui assena une série, complexe, de coup de pied et poing dans l'estomac. Le corps de la jeune fille réagit vite. Ce dernier expulsa du sang par la bouche, s'éclaboussant le visage pâle du vampire.
De son pied, il l'envoya à l'autre bout du hall. Du sang coulait sur ces vêtements ... Les élevés étaient apeuré.
La plus forte des terreur du lycée, c'était elle ... Cet homme la battait a plat de couture ... Qui était-il ?

-Tu n'as pas changé, Aiko depuis notre dernière rencontre, d'il y a six mois ... ! dit il avait sa voix froide et calme .

Sa voix, elle non plus n'a pas changée... Elle a toujours cette tonalité froide et sadique, mais aussi effrayante et étrange.... Et pourtant, celle-ci n'a aucun effet sur moi, j'ai déjà connu pire... Ces yeux rouges sont toujours aussi étranges eux aussi, vraiment, il n'a pas changé. Brusquement, je le perdis de vue une fraction de seconde, pour finalement détourner le regard à ma droite, le savant à cette endroit. Sentant le coup arriver, je m'aprêtais à riposter, et pourtant... Sous le force de son coup, je m'accroupis légèrement... Suis-je bête, d'avoir crue que je pouvais le surpasser... Malgré mes entraînements, lui aussi s'est améliorer, ne serait-ce qu'en vitesse ou en force... Respirant légèrement difficilement, je me doutais que la suite de cette attaque allait arriver. Et pourtant, je n'avais pas la force de combattre, je commençais déjà à avoir mal. Je n'étais plus autant habituée à la douleur, et cela va sûrement causer ma perte... Faîtes que la directrice n'arrive pas, ce combat, je veux le faire jusqu'au bout. Heureusement, une rumeur courrait qu'elle avait une réunion en ce moment même... Tant mieux pour moi, ou tant mieux pas... De toute façon, je n'ai pas peur de souffrir, mais je ne veux pas perdre une nouvelle fois face à lui... Même si la dernière fois, nous n'avions pas pû terminer ce que nous avions commencé, j'avais considéré le fait de ne pas avoir réussi à le toucher une seule fois comme une défaite...

Pendant ces six mois, il n'est pas revenu. Ce lycée, j'en connais maintenant les moindres recoins, il est donc presque impossible que nous ne nous soyions pas croisés. De toute façon, j'aurai senti sa présence, ne serait-ce que s'il mettait le pied en ce lieu. Pourquoi est-il revenu maintenant, aurait-il pour seul but d s'amuser à me tester ? Dans ce cas, on pourra conclure qu'il reviendra encore une fois dans quelques mois. Quittant ma réflexion, je me sentais légèrement soulevée par le col de mon uniforme, qu'étrangement je ne quittais jamais. Les coups suivants, ils arrivent, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à contre attaquer ? Je l'observais dans les yeux, serrant les dents, non pas pour me préparer à la douleur, mais plutôt par énervement. Sentent de nouveau ses poings et ses pieds me frapper encore dans le ventre, le sang ne tarda pas à s'échapper de ma bouche pour éclabousser le visage sadique de cette homme qui me faisait face. Les élèves autour, étaient apeurés, et certains s'échappaient même en courant pour aller vomir. Est-ce à la vue du sang, ou de cette homme sadique et repoussant ? Celui-ci, est-ce qu'il va toujours me surpasser ? Sera-t-il toujours sur mon chemin pour me montrer qu'il est plus fort ? Crachant encore du sang, cette fois-ci tachant mon uniforme froissé sous la simple poigne de mon adversaire. Me sentant projetée à la suite d'un autre coup de pied, je me cogna contre le tableau que tous les élèves aimaient tant, celui qui affichait les abscences des profeseurs de diverses matières, pourtant presque à l'autre bout du hall. M'étalant au sol, je tachais le marbre d'un blanc immaculé.

J'entendais ce vampire me dire que je n'avais pas changé, d'un ton légèrement moqueur. Ce n'est pas moi qui n'est pas changé, c'est lui qui s'est encore amélioré... Et pourtant... Je souriais, un sourire presque sadique lui aussi, riant légèrement malgré le sang dans ma bouche. Me relevant légèrement difficilement, mon regard n'avait pas changé depuis le début. Je sourais vraiment, riant, faisant encore plus peur aux élèves autour.
- J'ai beau saigner facilement, je n'en suis quand même pas rédute à abandonner juste pour ça !
Me mettant à courir, tout en quick move, ce que j'avais encore un peu améliorer, je me jetais sur lui pour le frapper. Celui-ci, comme je m'en doutais, avait évité mon coup avec une telle rapidioté qu'on aurait dit qu'il s'était téléporté. Seulement, je m'étais aussi améliorée en agilité. Réussissant quelque chose que j'avais eu du mal à faire avant, j'attrapais avec ma jambe sa taille, lui faisant perdrte l'équilibre. Etant tombée avec, je m'étais retrouvé assise au dessus de lui. Bien sûr, quelques élèves pervers un peu présents dans la salle s'étaient mis à saigner du nez en voyant ma culotte, l'uniforme étant une jupe, cette agilité avait bien montré celle-ci. Cela m'étant éal, j'attrapais les poignés de mon adversaires pour les coller sur le sol. Il pouvait arriver facilement à s'échapper dans cette position, mais je voulais juste lui faire comprendre que je m'étais quand même un peu amélioré. Lui saigant encore un peu dans la figure, mes gouttes de sang coulait sur ses joues, sans que celà ne le perturbe le moins du monde. Qu'importe.
- Ne crois pas qu'il n'y ai que toi qui qu est devenu légèrement plus fort, dis-je en fronçant légèrement les sourcils, sans quitter mon sourire.

-Ma pauvre Aiko ... Toujours aussi pathétique ...

Il fit quelque chose d'étrange, de très particulier. Il l'embrassa. non sur la joue, mais bel et bien sur la bouche.
Cette action provoqua chez cette femme, une crispation. La technique de monsieur River, marchait bien.
Les jeunes filles, qui restaient .. Devenais rouge pivoine et voulaient être à sa place ...

Tans dis que la jeune fille ne savait plus quoi faire ... Il en profitait pour se dégager. Une fois sur ces pieds, les mains dans les poches, il frappa la tête d'Aiko, avec son pied.
La jeune fille vola d'un majestueux vole, égalent celui de l'aigle. Sa tête fracassa le marbre blanc, qui ne tardait pas à viré au rouge. Il la fixait de haut, les mains dans les poches.

-Aiko ... Tu es même incapable de te lever. La dernière fois tu étais plus forte ... Tu me déçois grandement.

De son pied, il tattait sa tête, mollement posé sur le sol. Il se baissait pour être à sa hauteur puis, tout les pervers saignaire une fois de plus du nez. Il avait mis sa main sur le seins gauche de Aiko.

-Elle est vivante ... Pourtant j'aurais cru l'avoir tué. En tous cas ... Tu n'es peux être pas forte au combat, mais tes seins sont très confortable.

Il soufflait. Il la prit dans ces bras, tel une princesse ... mais dans un cas comme celui ci, plutôt une blessé de guerre, et la transporta à l'infirmerie.
L'infirmière la pris tout de suite en charge, demandant ce qui c'était passé. Luka lui expliquais que c'était lui. L'infirmière pâli.
Les soins effectué, elle laissa Aiko se réveiller tranquillement dans la salle de réveil, laissant Luka veiller sur elle.
Dès qu'elle ouvrit un oeil, deux heures plus tard, Luka lui dit, d'une voix qu'elle ne connaissait pas. Douce et calme.

-La prochaine fois évite de tomber dans les pommes .. Sa m'évitera de te toucher de tout les cotés. 'Tain ... Enfin bon ... Ja nee

( Retien leeeuhhh !! )


[ Poste suivant : Infirmerie.]

Le ciel començat à s'assombrir, d'ailleurs bien trop tôt à mon goût. trempée et vêtue d'un kimono, j'observais cette scène que je ne voulais pas voir. Ce garçon, il s'est amusé à provoquer Luka, et maintenant, il le paye. Suis-je en mesure de l'arrêter ? De toute façon, si je ne le fais pas, l'autre homme mourra, ne laissant derrière lui que des problèmes et dus procès. Est-ce que ce sera toujours ainsi, la vie ? Remplie de haine et de combats, par simple survie, voir envie ? Je vois du sang gicler devant mes yeux, et j'ai peur. Je n'aime pas les combats, sauf si j'en fais partie. Je n'aime pas voir des personnes saigner et soufrir. Tout le monde disparaît autour de moi, avec ou sans souffrance. Me tenant la tête avec les deux mains, les yeux remplis d'angoisse, je ne pouvais me lever, j'en étais incapable.
Rempant légèrement au sol, j'attrapais la cheville de Luka, tel un enfant qui veux être rassuré. Me reposerais-je tout le temps sur les personnes qui m'entourent, même les perosnnes dont je veux me vanger ? Il a raison, je suis pathétique.
- S'il te plaît, arrêtes, il en vaux pas la peine... Si il crève, tu te retrouveras en prison et je ne pourrais jamais te battre ! dis-je, la voix à la fois angoissée et légèrement prise d'assurance.
J'avais honte de moi. J'avais peur, une peur étrange que même moi je ne saurai expliquer. J'ai peur de l'abandon, j'ai peur que les personnes disparaissent autour de moi.... Ce n'est pas la souffrance qui me gêne, j'y suis habituée, mais, sur les autres, je ne la supporte pas... Etrange, je sais, et alors ?

Cet homme l'avait insulté, il avait blessé Aiko. Il senti une lègre pression sous sa cheville, puis vit le visage de Aiko.
Il lâcha un"Tss .. " pis l'homme se retrouva, dans les pommes, contre la vitre du hall qui avait pris une teinte rouge.

- Le faible c'est toi.

Il pris Aiko dans ces bras et continua son ascension. Ces yeux avait toujours cette même teinte puérile, que c'est homme avait réveiller. Ces yeux ne regardaient même plus la direction ou ils allaient, ils toisaient les pensées que ce fantôme avaient.
"Comment ai-je pu me faire avoir aussi bêtement !? Il m'a provoqué et j'ai répondu ! Pourquoi ? Je suis si idiot que ça ? Je ne répond que par la violence ? Si Aiko n'était pas là, l'aurai-je tué ?"

Ils entrèrent dans une salle, les douches. Pour les douches ils y avaient un hall commun, à droite les filles, à gauche les garçons. Il déposa Aiko devant la porte puis il s'assit sur le banc coté garçon.
Quelque longue minutes après, Aiko sortis toujours vêtus de son kimono blanc. Il la regardait, elle peinait, déjà à tenir debout, comment pouvait-elle marcher ? Il s'avança vers elle et lui pris les épaules, geste anodin, maintenant de ça part.

-Tu peux marcher ? Nous allons manger quelque chose à la cafétéria. C'est un long chemin.

Finalement il s'en foutait de la réponse d'Aiko, il avait faim il voulait arrivé le plus vite possible, pour manger.
Il traversa l'établissement, limite en courant, arrivé à la cafétéria il posa Aiko à une table puis partis cherché de la nourriture.
Il revient quelque minutes plus tard, avec un grand bol de soupe miso, des shôba, des ramen et des tamagoyaki pour Aiko. Il déposait le plateau devant elle.
Quand à lui, il avait la même chose, mais en double ou triple. Il commençait à manger, à une vitesse hallucinante, tellement la faim lui arrachait les tripes.

-Manger. C'est pas bon de resté comme ça après un combat.

Erika rentra dans le hall. Elle ne connaissait personne comme elle était nouvelle. En plus elle était perdue. "Super pensa t-elle, putain j'ai envie de rentrer chez moi."
Elle croisa des éléves et leurs fit un sourire, puis elle se tourna.
"Bon c'est où la salle de cours ?"